La Grotte de Clamouse...
A la sortie du village de St-Jean-de-Fos et près des Gorges-de-l'Hérault au Nord de Montpellier, viennent se déverser en cascade de nombreuse rivières . Ici même il y a 50 ans derrière cette cascade d'origine souterraine les spéléologues ont découvert une grotte aux décor féerique . La Grotte-de-Clamouse classée site scientifique, un site devenu célèbre au commencement du XXIe siècle.
A deux pas du Pont-du-Diable, découvrez ou redécouvrez la Somptueuse Clamouse, ses Grandes salles, ses galeries constellées de fins cristaux d'aragonite, profusions d'excentriques, buffets d'orgue étincelants, Clamouse est un véritable musée de ce que le monde souterrain renferme de plus précieux. Classée par le Ministère de l'Écologie et du Développement "Site Scientifique et Pittoresque", Clamouse a entrepris un vaste plan d'économie d'énergie et de protection de l'environnement en adoptant de nouveaux éclairages à LED : qui offre un nouveau regard sur la Grotte. Et toujours, à travers le son et la lumière, la "Cathédrale du Temps", vous contera l'histoire de la goutte d'eau et du temps.
Jusqu'à l'été de 1945, la Clamouse, c'est à dire "la Hurleuse", était une résurgence qui cascadait bruyamment vers l 'Hérault, peu avant la fin de ses gorges, et qui actionna longtemps un moulin. La sécheresse de cette année là fit se tarir le flot de la source et permis d'en explorer les mystères souterrain ; les spéléologues découvrirent à cette occasion l'un des plus beaux ensembles qui soient de concrétions excentriques. On détourna alors la rivière souterraine et ces cristallisations défiant les lois de la pesanteur sont de la sorte admirées aujourd'hui par des milliers de visiteurs. S'ouvrant dans un décor naturel de toute beauté, la grotte de Clamouse révèle dans ses premières galeries les phénomènes d'érosion engendrés par la circulation des eaux sous pression. Puis viennent les salles où les eaux, en ruisselant patiemment sur les parois, ont donné naissance à des concrétions aux formes hallucinantes, délicates fleurs de calcite en grappes, buissons d'excentriques, parterres fleuris, mais aussi majestueuses draperies, cascades colorés et puissants piliers stalagmitiques.
Michel Siffre (commentaire vidéo). Une zone non aménagée obscure à peine éclairée à la lueur des lampes frontales. Voilà la limite maximale de la plateforme sur laquelle a été établi mon campement. J'étais ici avec tout le matériel scientifique, mais là je ne pouvais pas le dépasser. Là, j'avais un morceau de plateforme libre. Ma tente commençait à peu près à ce niveau-là. J'avais devant moi un panorama très extraordinaire avec des concression en l'air a gauche a droite et ça m'a facilité le fait de pouvoir rester deux mois sous terre à 60 ans ans dans cette grotte.
Il y a plus de dix ans seul dans son campement Michel Siffre a été soumis à de nombreuses mesures scientifiques pour tester l'horloge interne d'un homme confiné sous terre sans repères dans le temps. C'est sa dernière expérience de vie souterraine . La première remontant à 1962 sur un glacier des alpes du sud il avait 23 ans. Quel est l'enseignement principal que l'on peut retirer de votre expérience ici.
L'horloge interne humaine que j'ai été le premier à montrer et bien elle a été exactement la même à la minute près à 23 ans et à 60 ans. C'est un résultat capital de l'expérience dans la grotte de Clamouse. Ça veut dire que le temps écoulé pour vous sur une journée durerait combien de temps? Une Journée 24 heures 30 minutes la somme de l'activité plus la somme du sommeil . Cette aventure sous terre a été pour Michel Siffre à la fois une chance et une véritable épreuve. C'est dur psychologiquement de se retrouver au même endroit. Je vois exactement comment était ma tente comment était ma structure, mon camp. C 'est un moment intense dans une vie. La légende de la Clamouse
La célèbre légende de la Clamouse raconte qu’une famille de paysans très pauvre vivait dans les Gorges de l’Hérault.
Lorsque le fils aîné fut en âge de travailler, on l’envoya sur les Causses du Larzac pour garder des brebis. Le petit pâtre avait pris l’habitude de faire parvenir à sa mère une brebis de son troupeau en la précipitant dans l’abîme du Causse. Un jour, la mère retrouva le corps de son enfant. Le berger avait été entraîné dans le précipice par un agneau robuste dont il voulait faire cadeau à sa famille. Folle de douleur, la mère clama sa peine aux abords de la grotte en hurlant de désespoir.
Ce type de légende est très fréquent dans toutes les régions calcaires où existent des circulations d'eaux souterraines.
Elle démontre que les habitants de ces régions ont eu très tôt conscience de la relation directe existant entre les résurgences des vallées et les gouffres et points d'infiltration des eaux sur les plateaux et montagnes environnants.
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